Le 9 septembre 2025, M. le Bâtonnier Alban POUSSET-BOUGERE a remis officiellement, le Prix littéraire du Barreau de Lyon à Mme Delphine MINOUI pour « BADJENS », son 8e roman.
Porté par le club de lecture du Barreau (commission culturelle), présidé par Me Adeline BEL, ce prix distingue tous les ans une œuvre littéraire.
Avec « BADJENS », Delphine MINOUI propose un récit à la fois initiatique et engagé, qui rappelle que la liberté est une valeur universelle, précieuse et fragile, qu’il convient de préserver et de défendre.
Cette distinction vient aujourd’hui s’ajouter aux nombreux prix littéraires déjà attribués à cet ouvrage haletant, dont les mots résonnent avec une force et justesse.
Delphine Minoui est née en 1974 en France. Elle est issue d’une famille franco-iranienne, avec une mère française et un père iranien. Son grand-père est diplomate à l’UNESCO. Elle vie une enfance marquée par sa timidité et choisit de s’orienter vers le journalisme. Elle est major de promotion au CELSA (section journalisme) en 1997 et diplômée de l’EHESS en 1999.
Delphine Minoui s’installe en Iran pour exercer sa profession de journaliste. Elle travaille ensuite à Beyrouth, au Caire, puis à Istanbul.
Correspondante de France Inter et France Info dès 1999, elle collabore à partir de 2002 au Figaro en tant que grand reporter spécialiste du monde arabe. Elle réalise et collabore à plusieurs documentaires et publie plusieurs ouvrages.
En 2006, Delphine Minoui a remporté le prix Albert-Londres pour une série d’articles sur l’Irak et l’Iran.
Elle écrit sur des sujets variés tels que Nojoud Ali, la première petite fille à avoir obtenu le divorce au Yémen, et reçoit également le Grand Prix des lectrices Elle en 2018 pour son livre Les passeurs de livres de Daraya. Le livre a été adapté en documentaire intitulé “Daraya: une bibliothèque sous les bombes”, diffusé sur la chaîne de télévision française France 5 et récompensé au festival du film FIGRA en 2019.
Elle publie également en 2015 Je vous écris de Téhéran. Sous la forme d’une lettre posthume à son grand-père, Delphine Minoui raconte ses années passées à Téhéran, de 1997 à 2009. Ce récit offre un regard neuf sur l’Iran, partagé entre ouverture et repli.
Dans L’Alphabet du silence, elle explore l’histoire de Göktay, un professeur à l’université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste et aimé de ses étudiants, il tombe amoureux d’Ayla. Le livre aborde des thèmes tels que la liberté, l’amour et la résistance, avec une écriture poétique et engagée.
